Chez les chasseurs-cueilleurs l'obsession alimentaire n'était pas une tare mais une question de survie je suis le fruit pourri de leur descendance. Avec un humour désespéré, la poète examine son rapport à la nourriture. Elle détaille le lien, direct et aliénant, entre l'image du corps et un écrasant assortiment d'injonctions sociales, médicales, voire morales, auxquelles personne n'échappe. L'intime et le politique s'entrecoupent dans un recueil clairvoyant et rageur.